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                                                                                                                                                                                                            Le 8/5/2002

        Chères Consoeurs, Chers Confrères,

Voici la seconde lettre électronique du C.E.D.V. De nouvelles rubriques vous attendent en ligne....
 

Cas cliniques numéro 2 en cardiologie...

Le deuxième cas clinique (présenté dans la rubrique galerie cardiaque) aborde le souffle cardiaque du chiot. Parfois difficile à entendre, le souffle cardiaque chez le chiot peut être anodin (souffle juvénile), ou au contraire le reflet d'une pathologie cardiaque vraie. La gravité ne peut être évaluée par une simple auscultation, seul un diagnostic de certitude permet de poser un pronostic, et de voir si la pathologie doit être suivie (CMD dilatée associée à une insuffisance mitrale par dilatation de l'anneau mitral) et traitée ou si il n'y a pas à s'inquiéter du souffle (Cas d'une CIV très petite, sans hypertension artérielle pulmonaire associée: aucun traitement à entreprendre, la pathologie est très bien supportée). Ce deuxième cas présente un chiot husky de 4 mois, présentant un souffle systolique sans altération de l'état général... quel est votre diagnostic? Quelle est la gravité? Cliquez!

Le rôle du vétérinaire est de plus en plus à la prévention: vaccination, stérilisation, antiparasitaires, etc... Certaines races présentent des prédispositions à des pathologies (Polykystose rénale du Persan, Dysplasie mitrale du Cavalier King Charle, CardioMyopathie Dilatée chez le Dogue Allemand, etc...). Le dépistage systématique permet d'informer le propriétaire de la présence ou non d'un risque, et d'éveiller la vigilance du praticien et du maitre qui pourront ensemble prendre les moyens de ralentir les effets néfastes de la pathologie si elle est confirmée ou au contraire rassurer définitivement ou temporairement le propriétaire. Liste de dépistages systématiques....Cliquez!
 

Les I.E.C font partie d'une des classes thérapeutiques les plus intéressantes en matière de traitement pour les affections cardiaques. Leur importance n'est plus à démontrer, mais il ne faut pas oublier qu'il existe des cas où l'I.E.C est contre-indiqué et des cas où son utilisation n'apporte rien. Par exemple, un obstacle sur la voie d'éjection du ventricule gauche (qu'il soit sous-aortique, valvulaire ou aortique - ex: sténose sous-aortique du Boxer, rétrecissement valvulaire aortique, ...) est une contre-indication quasi-formelle à l'emploi des I.E.C. qui risquent d'abaisser le débit systémique.
Dans le cadre d'une C.I.V. associée à de l'hypertension artérielle pulmonaire, l'I.E.C. ne trouve pas sa place dans le protocole thérapeutique, contrairement aux diurétiques et aux digitaliques.
Conclusion: une thérapeutique cardiaque efficace passe obligatoirement par un diagnostic de la pathologie et un état des lieux de la pompe cardiaque.

Le site s'est enrichi de petits rappels sur les principales pathologies cardiaques. Au programme du premier exposé, la pathologie la plus connue et la plus fréquente en matière de cardiologie: l'insuffisance mitrale. Vous y trouverez des rappels de base, et des informations sur l'apport de l'echographie-doppler dans le cadre de cette pathologie. Plus d'infos? Cliquez!
Vous trouverez cette nouvelle rubrique dans la galerie cardiaque.
 

Recevez mes salutations confraternelles,
 
 

                                                Jean-Frédéric GRAFF